J’avais promis que je parlerais aussi d’équipement pendant ce World Championship Project, c’est le moment avec le test Specialized Shiv S-Works, mon vélo ! Car si la priorité reste l’entraînement, je compte bien mettre toutes les chances de mon côté pour réussir ce challenge ! Mais avant de parler de potentiels upgrade à faire sur mon bike, on va devoir parler de ce qui est dessus aujourd’hui !
J’adore mon Specialized Shiv : il a tout !
Tout d’abord je ne vais clairement pas être objectif sur ce sujet car j’adore mon bike. Pire que ça je crois que j’en suis amoureux ! Il trône au milieu du salon depuis 1 an et demi maintenant et je ne me lasse pas de poser mon regard dessus ! N’y voyez rien de commercial pour autant, je l’ai acheté, je n’ai même jamais eu aucun contact avec Specialized.
Ok j’adore son look mais c’est accessoire, j’adore surtout rouler dessus ! Je vais même vous dire quelque chose qui va étonner plus d’un triathlète et que les cyclistes ne vont même pas comprendre… Je suis plus à l’aise sur mon vélo de triathlon que sur un vélo de route… Comme je roule tout le temps avec mon vélo de triathlon, c’est devenu habituel pour mon corps ! Et malgré la position très agressive que j’utilise, je suis vraiment confortable à rouler comme ça!
Confortable en terme de position mais aussi en terme de maniabilité. Je me sens tellement en confiance à l’approche des virages sur ce vélo, c’est fou ! Sur mes duathlons sprint, cette année, j’ai pu voir que je reprenais du temps à mes adversaires dans les virages, c’est donc un point vraiment important à mes yeux. (les pneus Continental GP 4000 S II en 25mm n’y sont pas pour rien non plus, ils sont géniaux !)
Mon vélo : le Specialized Shiv Pro Race
Bref, le bike c’est l’équivalent d’un Specialized Shiv S-Works en 2018. Mais comme il date de 2014, le nom exact du modèle était encore Specialized Shiv Pro Race. De toute manière à part les stickers qui indiquent S-Works, ça ne change pas grand chose. Le cadre est exactement le même, quel que soit le modèle de la gamme, seule la qualité du carbone utilisée est un poil supérieur (plus rigide) sur le modèle S-Works et quelques détails qui pour la majorité d’entre nous ne valent pas le fait de monter en gamme.
Personnellement, j’ai trouvé l’an dernier (en 2017 donc) une grosse liquidation sur ce Shiv Pro Race de 2014 : 2 800 $CAD soit environ 1 800 €… j’aurais vraiment eu tord de me priver quand on voit le prix du modèle 2018 au catalogue non ? Au final, j’ai quand même changé pas mal d’éléments en un an et demi pour avoir le modèle que vous voyez ici.
Les roues : Vision Metron 55mm
Les roues, pour commencer, étaient comme sur beaucoup de vélos neufs, très basiques. Ici j’ai mis des Vision Metron 55mm. Je les ai eu d’occasion mais elles provenaient d’un vélo neuf donc… Encore une belle affaire avec 1400$ soit 900€, pour ce type de roue c’est vraiment top ! Et comme pour le vélo, au prix où je les ai payées, le gros avantage, c’est que si je décide de m’en séparer… je vais probablement perdre très peu d’argent (voire pas du tout si je me débrouille bien) donc aucun risque à faire cet investissement comme j’en avais déjà parlé dans l’article « Comment acheter un vélo au meilleur rapport qualité/prix ? »
Bref si on revient sur le vélo, le dernier gros update que j’ai fait l’an passé c’est le pédalier. J’ai remplacé le compact 50-34 par un semi-compact 52-36. Mais surtout, la grosse différence, c’est que celui-ci inclut un capteur de puissance. C’est un FSA Powerbox, un des moins chers du marché considérant qu’il inclut le pédalier. Et je peux vous dire que cet outil est probablement ce qui m’a le plus aidé à m’entraîner cette année ! C’est tellement intéressant que j’utilise maintenant aussi une sorte de capteur de puissance en course à pied désormais.
Position aérodynamique
Qu’est-ce que je pourrais vous dire de plus sur mon bike ? Que j’ai travaillé ma position aérodynamique seul, par exemple. Peut-être que j’aurais gagné à le faire avec un pro mais j’ai déjà pas mal investit dans le vélo jusque là donc… pour le moment j’ai choisi l’option économique ! Sur mon home trainer en hiver avec ma GoPro pour valider l’effet de chaque changement…
En testant ma capacité à maintenir la puissance dans cette position… Et dernièrement, le plus important, en essayant de trouver une position qui me permette de courir le plus relâché possible en descendant du vélo ! Aujourd’hui je pense avoir trouvé un bon compromis entre confort / aérodynamisme / puissance / capacité à courir après avoir roulé.
>> À LIRE : Mesure des gains de vitesse grâce à ma position
D’autres améliorations?
Ce qui va suivre ? Prochainement un guidon plus moderne. Plus aérodynamique, avec moins d’éléments qui dépassent de partout, les câbles cachés autrement qu’avec du tape… Bref, un guidon qui me permettra aussi de beaucoup mieux ajuster ma position qu’aujourd’hui. J’ai hâte de l’avoir !
Peut-être un casque de triathlon après ça ? Pour le moment mon c me va très bien. Ce n’est pas un casque profilé mais c’est ce qu’on appelle un casque de route aéro donc il a quand même été réfléchi pour l’aérodynamisme. J’ai aussi depuis ma dernière course un casque concurrent, le MET Manta, encore plus léger que l’Evade et avec moins d’ouverture de ventilation, il est potentiellement encore plus aéro tout en restant un casque classique (pour ne pas ressembler à un astronaute à chaque sortie et avoir le regard bizarre des passants, c’est pas mal, déjà que le vélo fait tourner les têtes… :)).
Marginal gains ?
Et si je vais dans les détails, je peux vous dire que je suis en train de tester pas mal de choses. Ça va des pneus, en passant par les chambres à air, la combinaison que je porte ou encore la manière de lubrifier ma chaîne… Que des détails mais qui, mis bout à bout, font une différence sur le résultat final. Every details count like they say !
J’espère que ça répond aux questions de ceux qui m’ont demandé une vidéo sur mon bike ? Si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à me les poser ci-dessous, j’y répondrai avec plaisir ! 🙂