Combinaison trifonction Skins DNAmic : de la compression pour la course

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Après une saison complète de duathlon et une de triathlon, je commence à avoir un bon feeling au moment de tester un combinaison trifonction, Ça fait en effet partie des équipement où l’on peut tout de suite dire si ça va aller quand on l’enfile. Le confort est tellement important dans une combinaison trifonction que le moindre problème se ressent instantanément. De ce côté, l’enfilage de ce skinsuit de triathlon Skins DNAmic ne m’aura pas inquiété. Je l’ai reçue 3 jours avant le triathlon de Montréal (que je vous avais raconté ici) et après une courte sortie d’entraînement, j’ai décidé de la mettre tout de suite à l’épreuve de la compétition.

Un essai de 2h en conditions de course !

Un triathlon olympique c’est tout de même plus de 2h d’effort donc il ne faut pas se tromper. D’un côté, ma précédente trifonction de compétition était aussi de la marque Skins (retrouvez son test ici) donc je n’étais pas inquiet. La conception semblait en effet assez proche à part au niveau des cuisses où la compression se fait beaucoup plus sentir. Bref pour moi, c’est juste un point positif donc pas de soucis !

La suite de ce test c’est donc sur le terrain, dans l’arène de la compétition. D’abord pour la nage, elle allait jouer un vrai rôle car l’eau était au-dessus des 22 degrés règlementaires… Bref nous allions devoir nager sans combinaison de natation, juste avec notre trifonction ! Et dans ce genre de cas, la trifonction que l’on porte a plutôt intérêt d’être bien ajustée sur le corps sinon ça ralenti la progression dans l’eau ! Aucun problème de ce côté, une trifonction compression telle la Skins DNAmic est parfaite.

Combinaison trifonction Skins DNAmic : de la compression pour la course

1. Nager avec la trifonction Skins DNAmic

Et le fait qu’elle soit sans manche enlève évidemment tout problème au niveau du mouvement de l’épaule qu’on pourrait retrouver avec des manches. Bref pour la nage, c’est un bon point ! Deuxième bon point, elle sèche vite ! J’avais peur d’avoir froid sur le vélo (sous des trombes d’eau l’an passé j’avais grelotté !), ça n’a pas été le cas. La météo n’était pas aussi dure cette fois, mais surtout, la trifonction s’est retrouvée sèche en un rien de temps et c’est tant mieux !

2. Rouler avec la trifonction Skins DNAmic

Comme j’avais décidé d’attaquer sur le vélo, il allait aussi falloir qu’elle soit efficace de ce côté. Au final l’entre-jambe et notamment le pad qui est à l’intérieur pour protéger des frottements est le même que dans ma précédente trifonction Skins. Pas ce que je connais de plus confortable, je dirais même l’inverse si on parle d’un entraînement de récupération où l’on roule très lentement. Mais un jour de compétition, aucun problème ! Plus on roule vite, plus on pousse de watts, moins on est en fait assis sur sa selle (surtout en position de triathlon sur les barres !) donc moins on a besoin de confort au niveau de l’entre-jambe.

Combinaison trifonction Skins DNAmic : de la compression pour la course
photo by @gophrette

Le fait est que pour la compétition, je trouve ça parfait d’avoir un pad le plus fin possible pour que le Run qui suis soit agréable ! Pensez juste à utilise votre trifonction Skins DNAmic uniquement pour les entraînements courts et / ou intenses ainsi que pour les compétitions ! De toute manière, pas besoin de sortir une trifonction pour faire une petite sortie de récupération honnêtement ! Un bon vieux cuissard de vélo classique est bien plus confortable pour ça !

Combinaison trifonction Skins DNAmic : de la compression pour la course

3. Courir avec la trifonction Skins DNAmic

Enfin sur le run, j’ai trouvé de gros avantages à cette combinaison Skins DNAmic. D’abord, ils ont agrandi les deux poches à l’arrière de la combinaison ! J’ai donc pu y rentrer une gourde de 350ml, chose que je n’ai jamais pu faire dans aucun autre équipement de course ! D’habitude il faut se la garder à la main ! Et dans la deuxième on peut facilement y mettre 3 gels SIS (gel semi-liquides donc beaucoup plus gros que des gels classiques). Bref on peut vraiment avoir du stock avec soi ! Pas très important pour un triathlon olympique mais sur les distances supérieures… c’est un plus !

Et puis au niveau de la compression des cuisses, ils ont utilisé la même matière que dans mon collant K-Proprium que j’utilise… dès que je peux l’hiver. Cette matière ne bouge plus une fois qu’elle est sur la peau. C’est comme si on avait un bandage, c’est hyper efficace pour tenir en place et la compression qui y est associée est beaucoup plus précise. Évidemment, faites bien attention à vos mesures avant de commander, c’est super important d’avoir la bonne taille pour avoir l’effet désiré !

Combinaison trifonction Skins DNAmic : de la compression pour la course

Conclusion : Une belle évolution de la Skins Tri 400 !

La combinaison de triathlon que j’ai utilisée toute la saison dernière m’avait bien plu. Celle-ci a amélioré quelques points et c’est appréciable ! Et si vous voulez l’acheter, elle est disponible ici au prix de 135€ en version homme (en combinaison intégrale comme moi ou en deux pièces) et ici pour la version femme.


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