Salut les Addicts ! Revenons une semaine en arrière pour faire le point. Le point sur une semaine d’entraînement d’une rare intensité. Une sorte de grosse semaine choc avec comme point d’orgue le 10km de Québec. Course ou j’ai battu mon record et que je vous ai raconté ici. J’ai eu plusieurs remarques sur cette semaine me disant que je ne faisais pas ce que je disais dans mes articles. À savoir, faire une compétition à fond alors que j’étais déjà fatigué. Remarques somme toute logiques, donc je vais vous en dire un peu plus sur ce sujet. Car même si ce n’était pas “prévu” que je fasse ce 10km à fond, c’est un minimum réfléchi, je n’allais pas dans l’inconnu avec ça.
3 séances d’intensité en une seule semaine
Certains me diront “Et alors ?”. Je pense clairement que les séances intenses peuvent être aussi bénéfiques que maléfiques. Il faut jouer avec elles habilement pour ne pas trop en faire et tomber dans le “trop”. Et contrairement au dicton, mieux vaut pas assez que trop ! 3 séances très intenses dans la même semaine c’est donc seulement pour les grandes occasions de mon côté. Autant vous dire que si vous regardez le programme ci-dessous, ce ne cont pas des séances au rabais !
1ère séance : Mon premier fractionné depuis un bail sur le vélo et aussi le premier avec mon capteur de puissance. Autant vous dire que j’ai fait exploser les cuisses en roulant à 42km/h de moyenne sur les 6′ et 45km/h de moyenne sur les 40″… Ça fait plaisir de retrouver ces sensations sur le circuit !
2ème séance : 48h après le fractionné à vélo… les jambes n’ont pas oublié au moment de commencer celui de course à pied. C’était le but : attaquer la semaine plein pot et enchaîner ensuite. Des fractions allant de 600m à 1600m entre 3’15 et 3’20/km (soit mon allure 5km) qui font mal à force… Surtout quand c’est entrecoupé d’un travail lactique avec des 400m à plus de 20km/h !
3ème séance : Ne croyez pas que je me suis reposé en attendant le 10km du dimanche… Certes je n’ai rien fait de difficile, seulement de l’endurance fondamentale et un peu de tempo facile à vélo. Mais avec 2 journées de bi-quotidien, arrivé dimanche matin, les jambes avaient tout sauf envie de faire de l’allure 10km. Pourtant, elles n’ont pas eu le choix et le mental a pris le dessus. Je vous raconte ça en détail ici.
Comme toujours, le détail de chaque séance est public sur mon compte Strava, n’hésitez pas à le suivre en cliquant ici ! 😉
N’est-ce pas risqué ce type de semaine ?
Oui et non. Car plus on pousse la machine, plus le risque de se blesser est grand, c’est vrai. Mais si on pousse jusqu’à la limite et qu’on prend du repos derrière (2 jours avec de la randonnée et 1 en footing léger), c’est différent. Surtout, lors de cette semaine, je n’ai fait aucune concession sur la récupération, l’hydratation, la nutrition… Tous ces détails qui font souvent basculer du bon ou du mauvais côté. Et puis lors du 10km, j’étais pas mal à l’écoute de mes sensations. Si les jambes étaient lourdes, aucune douleur anormale à signaler. Dans le cas contraire, le plan B était de le faire en allure footing et croyez moi je l’aurait fait !
Comme je l’ai dit plus haut, je ne reproduis pas ce type de semaine souvent. Mais quand vous pensez qu’un triathlon se finit par la course à pied, en état de fatigue avancée… Je trouve que faire une compétition sur un état de fatigue est plutôt très utile. Ça montre (un peu) l’état d’esprit dan lequel il faudra être sur mon défi triathlon l’an prochain… Encore 41 semaines pour être au top mais chaque détail compte ! 😉
Lorsque j’étais salarié, c’était plus compliqué mais pour 2 entraînements dans la journée c’était généralement un run le matin pour aller au travail et un entrainement le soir. Aujourd’hui c’est plus facile je décide de mes horaires, je peu bosser de 7h à 11h, là je fais mon premier entraînement, je rebosse de 13h à 17h et je vais faire le 2eme ! 😉
Si on les utilise bien, pas trop souvent et qu’on fait ce qu’il faut pour en récupérer, c’est efficace ! 🙂
Il faudrait que je prenne exemple sur ton fractionné vélo :p